Revue de Presse du 27112012Très belle soirée mardi soir animée par la compagnie alter ego, la FRCIVAM et la SCIC ENR ou les 11 communes signataires sur le Pays de Dinan ont échangé par ateliers sur les actions à réaliser pour faire des économies d’ énergies et d’ émissions de Gaz à effet de Serre.
– La soirée a commencé avec le jeu des bonjour afin de permettre à chacun (membres des commissions élus et habitants de chaque commune), de se connaître
– Introduction par M. Dominique Ramard, maire de St Juvat et signataire « pionnier » de la convention des maires
– Retour avec la FR CIVAM (Héléne Roisille) et la SCIC ENR (Emily Duthion) sur la méthodologie employée pendant ces 2 années de projet
– Animations de 5 ateliers thématiques (patrimoine communal, circuits courts, mobilisation des habitants, déplacement, énergies renouvelables), ou chaque commune s’ est exprimée sur les actions actées dans son PAED (plan d’ action pour l’ énergie durable) pour 2020.
– Remise des plans d’ action
– Jeu de positionnement ou les participants ont pu se placer en répondant à la question « est ce facile de réaliser les actions validées dans le PAED ». Les positionnements de chacun ont été riches de sens; les communes, selon leurs moyens, ont une vision très différente de la mise en oeuvre de leur plan d’ action.
– Echanges autour d’ un verre
Encore une fois, cette soirée basée sur la convivialité et l’ échange, a été très constructive pour les personnes présentes. Il en ressort que les communes ont besoin d’ être suivies dans la mise en oeuvre de leurs actions en faveur des économies d’ énergie et qu’il faut trouver des moyens financiers pour encadrer techniquement les actions. La SCIC ENR, animatrice de ce projet sur le pays de Dinan, espère trouver rapidement ces moyens pour continuer sur cet élan.
-Extrait article du télégramme:
DINAN
Énergie. Onze communes passent à l’action
28 novembre 2012 – Réagir à cet article
De Léhon à Plélan, de Rance-Frémur à Plouasne, onzecommunes du pays de Dinan participent au projet européen Enescom. Le but: mieux maîtriser l’énergie. Chacune a établi un plan d’actions qui a été présenté, hier. Entretien avec Émily Duthion, lacoordinatrice.
Le Télégramme: Cela fait plus d’un an qu’on entend parler, dans plusieurs communes, du projetEnescom. Qu’est-ce que c’est, et qui y participe?
Émily Duthion: «C’est un projet lancé au niveau européen visant à promouvoir les énergies renouvelables et la réduction des gaz à effet de serre dans les collectivités locales. Quatorze pays y participent, dont la France. Dans l’Hexagone, cela n’existe qu’en Bretagne, précisément dans onze communes du pays de Dinan (*) et trois communes du Mené. Au départ, c’est un organisme régional qui a candidaté, puis il a fait appel à la Scic (société coopérative d’intérêt collectif, NDLR) Énergies renouvelables dont je suis cogérante, pour le porter au niveau local. Onze communes ont répondu ànotre appel en février2011. Etaujourd’hui, les programmes d’actions sont ratifiés par les conseils municipaux. Leur mise en oeuvre commence.»
Quels sont les objectifs concrets dans chaque commune?
«Il se résume en une règle simple, celle des 3 x 20: d’ici 2020, les communes s’engagent à faire 20% d’économies d’énergie, à baisser de 20% les émissions de gaz à effet de serre, et à produire 20% d’énergies renouvelables. Ils’agit d’un engagement moral; l’Europe ne sanctionnera personne si les objectifs ne sont pas atteints! Cela permet de donner une colonne vertébrale à la politique énergétique des communes. Quand les communes ont signé, elles avaient un an pour produire un bilan carbone et un plan d’actions. Les commissions Enescom, composées d’élus et d’habitants, se sont réunies au moins cinq fois, etsont allées à la pêche aux idées auprès des habitants lors de forums ou de réunions publiques.»
Les bilans carbone de nos onze communes sont-ils bons?
«Ils sont dans la moyenne des communes de taille identique. Letransport, avec la voiture, l’habitat individuel, avec le chauffage, et l’agriculture sont les trois postes les plus émetteurs de gaz à effet de serre. C’est donc sur ces secteurs qu’il faut travailler, même si c’est plus compliqué que sur l’éclairage public ou les bâtiments communaux. Il faut sensibiliser les habitants, et les communes doivent donner l’exemple.»
Pouvez-vous nous faire un florilège des actions programmées?
«Léhon va mettre en place un circuit court entre l’association Le Jardin de Cocagne et la cantine de l’école à la rentrée 2013, pour limiter les transports. Saint-Samson a équipé le camping communal d’un véhicule électrique et veut continuer pour les véhicules communaux. Tréméreuc veut utiliser des énergies renouvelables dans les bâtiments publics. Plumaugat veut lancer une réflexion sur un projet de méthanisation, c’est-à-dire de récupération de déchets pour produire chaleur et biogaz. Plouasne veut initier l’échange parcellaire, pour rapprocher les parcelles les plus éloignées du siège des exploitations agricoles. Plélan-le-Petit a organisé un « rallye des énergies » pour sensibiliser les habitants du bourg. Pleslin va mettre en place une chaudière-bois en septembre2013, approvisionnée par la Scic ENR, qui valorise le bois du bocage. Plouër-sur-Rance a imaginé un service de proximité, de broyage des déchets verts, dans les hameaux, sous contrat avec une entreprise qui redistribuerait ensuite du paillage. Trébédan va construire une nouvelle école en haute qualité environnementale. Langrolay étudie la faisabilité d’un réseau de chauffage sur un projet de zone urbanisée.»
* Léhon, Saint-Samson-sur-Rance, Taden, Langrolay-sur-Rance, Pleslin-Trigavou, Tréméreuc, Plouër-sur-Rance, Plouasne, Plélan-le-Petit, Trébédan, Plumaugat
- Propos recueillis par Gwen Catheline
«Aujourd’hui, lesprogrammes d’actions sontratifiés par lesmunicipalités. Leurmise en oeuvre commence.»
- Émily Duthion, Coordonnatrice d’Enescom